Pas-de-Calais : Un homme attache sa chienne à un parpaing et la noie dans un marais, le procès reporté

Un nouveau drame de la maltraitance animale secoue le Pas-de-Calais. À Biache-Saint-Vaast, un homme est accusé d’avoir commis un acte d’une violence inouïe : il aurait attaché sa chienne à un parpaing avant de la jeter dans un marais, la laissant se noyer sous ses yeux. Découverte plusieurs semaines plus tard, la mort de l’animal a suscité une vive émotion et relancé le débat sur la protection des animaux. Alors que le procès du propriétaire a été reporté à février 2026, l’affaire met en lumière la nécessité de renforcer la lutte contre la cruauté envers les animaux.

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Chienne retrouvée morte dans un marais à Biache-Saint-Vaast après un acte de maltraitance animale dans le Pas-de-Calais (Photo d’illustration)
Crédits photos - Ciolanescu / shutterstock

La commune de Biache-Saint-Vaast, près d’Arras, est sous le choc après la découverte d’un acte de maltraitance animale d’une violence extrême. En décembre dernier, un homme a délibérément attaché sa chienne, Jazz, une croisée American Staff âgée de 7 ans, à un parpaing avant de la jeter dans un marais. Il serait resté sur place, impassible, durant une vingtaine de minutes, assistant à l’agonie de l’animal avant de quitter les lieux. Le corps de la chienne n’a été retrouvé que plusieurs semaines plus tard.

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L’auteur des faits, qui a reconnu sa responsabilité lors de l’enquête, a expliqué son geste par une période de détresse émotionnelle liée à une séparation sentimentale. Cette explication n’a pas convaincu les défenseurs des animaux, pour qui rien ne saurait justifier une telle cruauté. Maître Caroline Lanty, avocate de la Fondation 30 Millions d’Amis, a rappelé qu’il existe toujours des alternatives à l’abandon ou à la maltraitance, comme le recours aux refuges.

Le procès, initialement programmé ce mercredi, a été repoussé à février 2026. L’accusé encourt une peine pouvant aller jusqu’à six mois de prison et 7 500 euros d’amende pour actes de cruauté envers un animal. Ce drame relance le débat sur la lutte contre la maltraitance animale et sur la nécessité de renforcer les sanctions pour mieux protéger nos compagnons.