Dalhem sous le choc : Arès, le chien traîné par une voiture, émeut toute la Belgique
Dalhem est sous le choc après un drame qui a bouleversé tout le pays : un chien prénommé Arès a perdu la vie dans des circonstances tragiques, traîné sur plusieurs kilomètres derrière une voiture. Cette affaire, filmée et partagée sur les réseaux sociaux, a déclenché une vague d’émotion et de mobilisation sans précédent en Belgique. Entre indignation, tristesse et appels à la justice, l’histoire d’Arès soulève de nombreuses questions sur la protection animale et la responsabilité collective face à la cruauté.
Écrit par Alexandre Gauneau
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Un drame bouleversant s’est produit à Dalhem : un chien prénommé Arès a perdu la vie après avoir été traîné sur plusieurs kilomètres derrière une voiture. Cette scène insoutenable, filmée par une automobiliste, a rapidement enflammé les réseaux sociaux et suscité une vague d’émotion à travers tout le pays.
Les faits se sont déroulés vendredi soir. Une conductrice, témoin de l’horreur, a tenté d’alerter le propriétaire du chien, qui n’a stoppé son véhicule que tardivement. Malheureusement, Arès, un berger allemand, n’a pas survécu à ses blessures. Grâce à la vidéo partagée en ligne, l’identité du propriétaire a été retrouvée rapidement. Ce dernier affirme qu’il s’agissait d’un accident, expliquant ne pas avoir remarqué la présence de l’animal à l’extérieur du véhicule. Une enquête pour maltraitance animale a été ouverte, et la commune de Dalhem ainsi que l’association Gaïa se sont portées parties civiles.
L’affaire a provoqué une mobilisation sans précédent : une pétition réclamant justice pour Arès a recueilli plus de 45 000 signatures en quelques heures. Les signataires demandent une condamnation exemplaire, rappelant qu’Arès « n’était pas juste un animal, mais un être sensible ». Cependant, la colère a parfois débordé, et la maison du propriétaire a été incendiée dans la nuit de dimanche à lundi. Les autorités appellent au calme et insistent sur la nécessité de laisser la justice suivre son cours, sans céder à la violence. Ce drame relance le débat sur la protection animale et la responsabilité des réseaux sociaux dans la propagation de la haine.