Drame à Orly : Un bouledogue retrouvé mort dans la soute d’un avion, une affaire qui bouleverse le monde animal
Sur le tarmac bouillant de l'aéroport d'Orly, un événement tragique a brisé le cœur de nombreux maîtres et amis des animaux : Ewok, un jeune bouledogue français, n’a pas survécu à son voyage en soute. Cette histoire bouleverse et interroge, ravivant la peur de confier nos compagnons à quatre pattes aux compagnies aériennes. Que s’est-il vraiment passé pendant ce vol dramatique, et pourquoi ce drame suscite-t-il tant d’émotion et de débats ?
Écrit par Alexandre Gauneau
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Vol, chaleur, attente interminable… Derrière le voyage en avion, un drame insoutenable s’est joué pour Ewok, un bouledogue français de 4 ans. Que s’est-il vraiment passé sur le tarmac d’Orly, et pourquoi cette histoire réveille-t-elle tant d’émotions – et de questions – chez les amoureux des animaux ?
Le 19 juin 2025, Ewok embarque avec sa maîtresse Anaïs sur un vol Corsair à destination de la Martinique. Mais l’appareil, victime d’une panne technique, reste bloqué plus de deux heures sur le tarmac d’Orly. Durant cette attente, Ewok, enfermé dans sa caisse scellée en soute, ne supporte pas la chaleur ni le stress. À la stupéfaction générale, il est retrouvé mort lors du transfert vers un autre avion. Anaïs, dévastée, dépose plainte contre la compagnie aérienne et dénonce le manque d’eau, d’attention et de climatisation durant cette période critique.
L’affaire interpelle, car Ewok était un bouledogue brachycéphale, une race plus fragile face à la chaleur et aux problèmes respiratoires. Malgré une dérogation spéciale exigée – de plus en plus de compagnies refusent ces chiens en soute –, sa vulnérabilité n’a pas été suffisante pour le protéger. Le transport d’animaux en avion devient ainsi un véritable casse-tête, oscillant entre sécurité, réglementation, et chagrin potentiel.
La disparition d’Ewok a suscité une vague d’émotion sur les réseaux sociaux, incarnée par le hashtag #justicepourEwok. Les réactions pleuvent : propriétaires inquiets, associations indignées, et compagnies aériennes sur la défensive. Cette tragédie relance le débat sur le transport en soute des animaux, réclamant des alternatives plus sûres et humaines. Pour beaucoup, voyager avec son animal devient désormais source d’anxiété, certains privilégiant des compagnies étrangères qui autorisent chiens et chats en cabine, quelle que soit leur taille. Ce drame pourrait bien faire évoluer la réglementation et la prise en charge de nos compagnons à quatre pattes lors des voyages aériens.