Drame à Nice : Stan, le Petit Chien Miraculé du Tramway

L'accident s'est produit à la station de tramway lorsque Claude Bessis, le maître de Stan, est monté dans la rame avec sa femme. En une fraction de seconde, les portes se sont refermées derrière lui, laissant Stan sur le quai, sa laisse coincée dans les portes automatiques. Malgré les tentatives désespérées des passagers qui ont actionné par deux fois le signal d'alarme d'urgence et tambouriné sur les vitres en hurlant "Il y a un chien !", la conductrice n'a ni ralenti ni stoppé le véhicule. Stan a été traîné sur le bitume pendant plusieurs dizaines de mètres jusqu'à la station suivante, sous les yeux horrifiés des voyageurs.

Cette tragédie évitée de justesse révèle des failles inquiétantes dans les protocoles de sécurité. Comment les signaux d'alarme peuvent-ils être ignorés ? Pourquoi la conductrice, alertée par les cris des passagers, a-t-elle poursuivi sa route sans broncher ? L'indifférence affichée par l'employée face à la détresse du maître interroge sur la formation du personnel face aux situations d'urgence. Selon les témoins, elle se serait contentée de répondre "Qu'est-ce que vous voulez que je fasse ?" avant de repartir.

Stan s'en sort miraculeusement mais avec des séquelles dramatiques : hanche luxée, brûlures au troisième degré sur tout le flanc droit, ongles arrachés et possibles lésions oculaires nécessitant des greffes de peau. Les soins quotidiens - crèmes, antibiotiques, antalgiques - s'étaleront sur plusieurs mois, sans compter les interventions chirurgicales à venir. Cet accident remet aussi en lumière le règlement strict de Lignes d'Azur qui interdit formellement les animaux dans les transports, sauf exceptions très limitées. Une règle qui, si elle avait été respectée, aurait évité ce drame mais qui questionne l'accessibilité des transports aux propriétaires d'animaux.