Choc au Morbihan : le chien meurtrier bientôt euthanasié, la justice absente
Près de neuf mois après la mort brutale d'un bébé à Questembert, l'attente et l'incertitude frappent toujours la famille, le chenil et les chiens concernés. Pourquoi ce silence du tribunal ? Quel sort pour les animaux et les personnes impliquées ?
Écrit par Alexandre Gauneau
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Un drame familial et ses suites
Le 2 février 2025, un berger malinois de 3 ans attaque mortellement un bébé de 11 mois dans son foyer. Cette tragédie bouleverse la famille, hospitalisée sous le choc, et mène à l'accueil en urgence des trois chiens par le chenil de Ploeren – un placement prévu sans délai par le parquet, mais sans solution financière.
L'attente, les frais, et une décision sans retour
Depuis lors, les animaux sont privés de leur famille et le chenil supporte seul neuf mois de pension impayée. Face au silence du tribunal et à la lenteur judiciaire, la structure s'apprête désormais à euthanasier le berger malinois responsable, et à rendre les deux autres chiens à leur propriétaire. Un dilemme douloureux, révélateur du manque d'accompagnement et d'un cadre juridique imparfait.
Ce que cela change, et l'émotion suscitée
Cette situation choque les amateurs d’animaux comme les professionnels. Pour le chenil, c’est une charge non réglée et une décision difficile. Pour les maîtres, la perte d'un animal est un nouveau traumatisme, et pour le public, cette affaire interroge sur le suivi des dossiers judiciaires liés aux animaux dangereux, le paiement des frais, et la vigilance à adopter en famille. L’émotion domine, entre tendresse, inquiétude et incompréhension.