Après les JO de Paris 2024, les rats parisiens vont-ils devenir les nouveaux écureuils de Central Park ?
Paris, souvent surnommée "la Ville Lumière", est également célèbre pour ses rats. Ces rongeurs, omniprésents dans les rues, les parcs et même les sous-sols, suscitent à la fois fascination et dégoût. À New York, les écureuils de Central Park sont devenus une attraction touristique, leur comportement espiègle et leur présence inoffensive faisant sourire les passants. À Paris, en revanche, les rats ne bénéficient pas de la même bienveillance. Et si la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2025 impactait cette mauvaise image ?
Écrit par Eléanore Dubardier
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Comparer les rats de Paris aux écureuils de Central Park peut sembler audacieux, mais cette analogie met en lumière une réalité urbaine incontournable : la cohabitation avec les animaux qui partagent nos villes. Si les écureuils de New York sont perçus comme des compagnons inoffensifs, pourquoi les rats de Paris ne pourraient-ils pas, eux aussi, trouver leur place dans l'imaginaire collectif de manière plus positive ?
Vers une nouvelle perception des rats ?
Changer la perception des rats à Paris nécessite un changement de perspective. Si l'on considère leur rôle dans l'écosystème urbain, les rats sont des nettoyeurs naturels, mangeant les déchets et contribuant ainsi à la réduction des ordures. De plus, comme les écureuils, ils font partie intégrante du paysage urbain. Après Ratatouille, le célèbre Disney, peut-être que les Jeux Olympiques peuvent être l'occasion de redorer l'image des rats de Paris.
Une opportunité pour Paris
La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris en 2024 a été l'occasion de montrer au monde une nouvelle facette de la ville, une facette où la cohabitation avec la faune urbaine est acceptée et valorisée. Si les écureuils de Central Park peuvent charmer les touristes et les résidents de New York, les rats de Paris pourraient, eux aussi, trouver une place d'honneur dans le cœur des Parisiens et des visiteurs du monde entier.
En fin de compte, tout dépend de la manière dont nous choisissons de percevoir et de coexister avec ces créatures qui partagent nos villes. Les Jeux Olympiques offrent une tribune idéale pour amorcer ce changement de perception.