Tirs de carabine sur un chat à Marcheprime : inquiétude dans le quartier
Dimanche 5 octobre, à Marcheprime en Gironde, Arnaud Robin a retrouvé son chat grièvement blessé par des tirs de carabine à plomb. L’affaire soulève des interrogations sur la sécurité du quartier et fait réagir de nombreux propriétaires d’animaux.
Écrit par Anaïs Tarande
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Un chat grièvement blessé, une famille sous le choc
Le week-end devait être paisible. Pourtant, Arnaud Robin et sa famille ont vécu un cauchemar. Leur chat, parti vadrouiller dans le quartier Croix d’Hins, est rentré en boitillant, le pelage taché de sang. Sa fille de 17 ans découvre immédiatement la gravité des blessures. Direction la clinique vétérinaire de garde à Mérignac, où la radio révèle des résidus métalliques — preuve de tirs précis de carabine à plomb.« On lui a tiré dessus dans le but de le tuer », confie le père de famille, encore bouleversé. Il dépose plainte à la gendarmerie, persuadé qu’il ne s’agit pas d’un accident mais d’un acte volontaire.
Des propriétaires d’animaux en alerte
En partageant son histoire sur les réseaux sociaux, Arnaud découvre que plusieurs voisins ont été confrontés à des faits similaires — chiens et chats blessés ou disparus depuis plusieurs années. La coïncidence interroge. Et si les chats disparus n’étaient pas tous des victimes de la circulation ?- Des cas réguliers de tirs d’armes à plomb sur les animaux
- Un quartier où la colère et la peur montent
Quel danger pour le quartier ?
Un chat touché aujourd’hui, demain un autre animal… ou quelqu’un d’autre ? Arnaud s’inquiète pour la sécurité : « S’il visait autre chose après ? ». Beaucoup d’habitants se sentent concernés, parfois même lassés par la répétition de ces actes.Personnellement, ça me fait réfléchir sur la tranquillité des petits quartiers. On croit toujours que ça n’arrive « qu’aux autres », puis un jour on se retrouve à chercher des résidus de plomb sur sa boule de poils préférée. On n’imagine pas devoir dépenser plus de 1 000 euros chez le vétérinaire à cause de ça.