Refuge 3A dans le Var : ouverture d’un procès pour maltraitance animale jugée intolérable

Un procès bouleversant secoue la communauté animalière du Var : la responsable d’un refuge du Luc-en-Provence a dû répondre jeudi devant le tribunal de Draguignan de faits de maltraitance animale d’une gravité extrême. Comment des animaux ont-ils pu vivre dans de telles conditions, sous le regard d’une personne censée les protéger ?

Les images et découvertes sont insoutenables : des chiens affamés, assoiffés, blessés, attachés à des chaînes courtes, errant sans surveillance, parfois retrouvés morts, brûlés ou abandonnés dans un lieu insalubre. Malgré plusieurs inspections et mises en demeure restées sans effet, la gérante poursuivait ses activités illégalement, allant jusqu’à refuser des contrôles alors que l’établissement n’était pas déclaré. L’affaire a éclaté en mars 2024 après l’intervention des gendarmes en flagrant délit.

Pourquoi cette histoire choque-t-elle autant ? Parce que le refuge 3A se présentait comme un havre pour animaux abandonnés, masquant une réalité d’une violence rare. Les associations parties civiles, dont la SPA et Stéphane Lamart, dénoncent avec force une maltraitance qui ternit l’image de toute la protection animale et réclament la fin définitive des activités de la gérante.

Les conséquences sont majeures : le refuge a été fermé administrativement, et les 17 chiens et 14 chats survivants ont été confiés à la SPA. Cette affaire relayée dans toute la France soulève des questions cruciales sur le contrôle des refuges et la nécessité de protéger au mieux nos compagnons à quatre pattes. Les amateurs d’animaux retiennent leur souffle, espérant des sanctions à la hauteur de ces souffrances infligées et de vraies avancées pour tous les chiens et chats en détresse.